Le début d’une aventure – Jour 1
Tout commença un doux soir de décembre. Max et Lisa, assis dans le jardin parfumé de leur grand-mère, levaient les yeux vers un ciel rempli d’étoiles dansantes.
Le chant des grillons accompagnait leurs pensées, et la lumière des guirlandes accrochées à la maison scintillait doucement, ajoutant une touche de magie.
Lisa murmura, les yeux brillants : « Mamie dit que chaque personne sur Terre a des super-pouvoirs. » Max écarquilla les yeux. « Des super-pouvoirs ? Comme voler ou disparaître ? »
Lisa sourit doucement. « Non, des pouvoirs encore plus incroyables : aimer, partager, pardonner… Des pouvoirs qui rendent le monde plus beau. »
Max resta pensif, le regard perdu dans les étoiles. « Si c’était vrai, pourquoi il n’y a pas plus d’amour autour de nous ? »
Lisa haussa les épaules, songeuse. « Peut-être parce que beaucoup ne savent même pas qu’ils les ont. »
Un silence magique enveloppa le jardin, puis, soudain, Lisa murmura : « Et si on partait à leur recherche ? »
Max hocha la tête, un sourire plein d’aventure sur les lèvres. « Oui, et si ces super-pouvoirs existaient vraiment ? »
C’était le début d’une aventure extraordinaire.
Jour -2 : Le secret du vent
Le lendemain matin, le soleil se levait doucement, peignant le ciel de teintes roses.
Max et Lisa, encore inspirés par leurs échanges de la veille, se mirent en route, décidés à trouver leur premier super-pouvoir.
Sur leur chemin, ils tombèrent sur Ti-Jean, un garçon du quartier connu pour passer des heures à parler avec la nature. Il était assis sous un grand cocotier, les yeux fermés et un sourire paisible sur les lèvres.
« Qu’est-ce que tu fais, Ti-Jean? » demanda Lisa, intriguée.
Sans ouvrir les yeux, il répondit doucement : « J’écoute. »
Max fronça les sourcils. « Écouter quoi ? Il n’y a personne. »
Ti-Jean ouvrit un œil, amusé. « Écoutez le vent. Il murmure des secrets… mais seulement si vous lui laissez de la place. Fermez les yeux et essayez. »
Intrigués, Max et Lisa obéirent. Au début, ils n’entendirent que le bruissement des feuilles et le chant lointain d’un oiseau. Mais en se concentrant davantage, ils perçurent autre chose : une mélodie douce, presque invisible, comme si le vent leur parlait dans une langue magique.
Quand ils rouvrirent les yeux, Ti-Jean leur adressa un sourire malicieux. « Vous voyez ? L’écoute, c’est un super-pouvoir. Si vous savez écouter, vous pouvez comprendre les autres, entendre ce qui est caché… même dans le cœur des gens. »
Max regarda Lisa, impressionné. « Tu crois qu’on peut vraiment entendre les gens comme ça ? »
Lisa sourit en regardant le vent jouer dans les feuilles. « Pourquoi pas ? Écouter, c’est comme construire un pont invisible vers les autres.
Ça commence par la nature, mais ça marche aussi avec les cœurs. »
Alors qu’ils reprenaient leur chemin, une douce brise caressa leurs visages, comme pour leur murmurer : Vous êtes sur la bonne voie.
Les leçons d’un arbre géant- Jour 3
Ce jour-là, Max et Lisa décidèrent d’explorer une mystérieuse forêt du parc national. La lumière du matin dansait à travers les feuilles, et l’air sentait bon la terre mouillée.
Ils marchèrent longtemps, émerveillés par les bruissements de la forêt, jusqu’à tomber sur un arbre gigantesque : un fromager, si grand que ses branches semblaient toucher le ciel. Ses immenses racines serpentant tout autour de lui ressemblaient aux bras d’un géant endormi. Fascinés, Max et Lisa s’assirent à son pied, éblouis par sa grandeur.
Alors qu’ils levaient la tête pour l’observer, un vieil homme sortit de l’ombre, un bâton sculpté à la main et un sourire bienveillant sur le visage.
« Vous admirez l’arbre ? » demanda-t-il doucement.
Max hocha la tête avec enthousiasme. « Il est énorme ! Comment il a fait pour devenir si grand ? »
Le vieil homme posa une main sur le tronc rugueux. « Il a attendu. Chaque jour, il grandissait un peu, même quand personne ne le voyait. Et avec le temps, il est devenu fort et majestueux. Vous savez, les grandes choses prennent du temps. »
Lisa plissa les yeux, pensive. « Vous voulez dire qu’il faut être patient, même pour trouver des super-pouvoirs ? »
Le vieil homme sourit. « Exactement. La patience, c’est un super-pouvoir. Elle permet de faire grandir des idées, de construire des amitiés, et de réaliser ses rêves. Soyez comme cet arbre, et vous verrez. »
Max regarda le fromager, impressionné. « Je ne sais pas si je pourrais être patient comme ça… mais je vais essayer. »
Lisa lui donna une petite tape sur l’épaule en riant. « Essayer, c’est déjà un bon début ! »
Alors qu’ils s’éloignaient, une légère brise fit frissonner les feuilles de l’arbre géant, comme s’il les encourageait dans leur quête.
Jour 4 : L’épreuve de la Pointe des Châteaux – Jour 4
Max et Lisa avaient entendu parler de la Pointe des Châteaux, ce lieu où la terre semblait se dissoudre dans l’infini de l’océan. « C’est là-bas que le courage se cache, j’en suis sûr ! » s’écria Max, les yeux brillants d’excitation.
En arrivant, le vent rugissait comme un lion en colère, fouettant leur visage et tirant sur leurs vêtements. Les vagues, gigantesques, explosaient contre les falaises dans un ballet tumultueux, et le ciel semblait se pencher pour les observer.
Soudain, Lisa pointa du doigt. « Regarde ! »
Sur une corniche étroite, un petit cabri tremblait, piégé entre le vide et la roche. Ses yeux apeurés brillaient comme deux petites perles noires.
Max sentit son estomac se nouer en voyant l’animal si proche du bord. « Il faut l’aider… mais c’est vraiment dangereux. »
Lisa sentit son cœur battre comme un tambour. « On ne peut pas le laisser là. Allez, on y va ensemble. »
Ils avancèrent prudemment, chaque pas étant une lutte contre le vent. Max serrait les poings pour maîtriser sa peur, tandis que Lisa cherchait une branche assez solide. Elle tendit la branche vers le cabri, ses mains légèrement tremblantes.
« Viens, petit. Tu peux le faire, » murmura-t-elle d’une voix douce mais assurée.
Le cabri hésita, puis, dans un sursaut de courage, il sauta vers eux. Lisa l’attrapa juste à temps, et Max les aida à remonter sur un terrain plus sûr. Ils s’effondrèrent sur le sable, le souffle court, le cabri blotti contre eux.
Max murmura, la voix pleine d’émotion : « Tu crois qu’on vient de découvrir un super-pouvoir ? »
Lisa sourit, « Le courage, c’est avancer malgré la peur. Et aujourd’hui, tu as été très courageux, Max. »
Max rougit. « Toi aussi. »
En regardant l’horizon, où le ciel embrassait l’océan, ils ressentirent une force nouvelle en eux. Ce jour-là, la Pointe des Châteaux leur avait offert une leçon inoubliable : le courage est un trésor que chacun porte au fond de son cœur.
Un ciel pour dire merci – Jour 5
Le soir venu, Max et Lisa décidèrent de dormir à la belle étoile.
Ils étaient encore émerveillés par leur aventure à la Pointe des Châteaux.
Un guide du quartier, un homme à la voix douce nommé Tino, les invita à un coin tranquille où le ciel semblait toucher la terre. « Regardez, » dit-il en montrant le ciel, « chaque étoile est un cadeau.
Certaines brillent plus que d’autres, mais elles sont toutes importantes. » Lisa leva les yeux. Elle n’avait jamais vu autant d’étoiles. « Elles sont magnifiques… Mais que veut dire ce cadeau ? »
Tino sourit. « La gratitude est un super-pouvoir. Quand tu apprends à dire merci pour ce que tu as, même les petites choses, ton cœur devient plus grand et plus lumineux, comme le ciel ce soir. »
Max réfléchit. « Mais à qui on dit merci ? » Tino éclata de rire. « À la vie, au soleil, à la mer, à ta famille, à tes amis… à toi-même, parfois.
Remercier, c’est reconnaître les trésors que tu possèdes déjà. » En s’endormant sous les étoiles, Lisa chuchota : « Merci, Max, pour être mon frère. » Max sourit. « Merci, Lisa, d’être toujours là. »
Et cette nuit-là, leur cœur était plus léger, comme si les étoiles avaient partagé un peu de leur éclat.
Un sourire comme cadeau – jour 6
Ce jour-là, le marché du Moule bourdonnait de vie. Les étals regorgeaient de fruits aux couleurs éclatantes, et d’objets artisanaux. Une douce mélodie jouée par un musicien ambulant se mêlait au parfum des fruits.
Max et Lisa se promenaient, émerveillés, quand une petite voix brisée par l’inquiétude les arrêta.
« Oh, je ne la trouve pas ! Où est-elle passée ? » soupira une vieille marchande, Man Tita, debout derrière son étal.
« Que cherchez-vous, Mamie ? » demanda Lisa avec curiosité.
« Une mangue bien spéciale que j’ai préparée pour un fidèle client. Elle était ici il y a un instant… » Max scruta les alentours, et Lisa, toujours observatrice, aperçut une mangue dorée coincée sous un vieux chariot en bois. Elle se baissa avec précaution, tendit la main et la récupéra avant de l’offrir à Man Tita.
« Oh, merci, ma douce enfant ! » s’exclama Man Tita, les yeux brillants.
Touchée, la marchande sortit deux petits sacs tissés à la main, remplis de sik a coco , et les tendit à Lisa et Max.
« Un petit cadeau pour vous remercier. Vous avez apporté une lumière à ma journée. »
Max semblait gêné. « Mais ce n’était rien du tout… »
Man Tita secoua la tête et posa une main chaleureuse sur l’épaule du garçon.
« La gentillesse n’est jamais “rien”. Un sourire, un petit geste, même une parole douce… Ces choses simples ont le pouvoir d’adoucir les cœurs. La gentillesse est comme le soleil : elle illumine tout sur son passage. »En repartant, Max et Lisa mangèrent leurs sik a coco, un sourire étirant leurs lèvres.« Tu sais, Lisa, on pourrait peut-être distribuer de la gentillesse comme des bonbons. »Lisa éclata de rire. « Bonne idée, Max ! Et si chaque sourire était un cadeau ? »Ils marchèrent main dans la main, convaincus qu’ils venaient de découvrir un autre super-pouvoir… le plus doux de tous.
Jour 7 : Créer la beauté avec son cœur
Plus tard dans la journée, les enfants se rendirent au jardin botanique où les fleurs semblaient danser sous la lumière du soleil.
Au milieu de ce paradis coloré, un artiste peignait une immense fresque sur un vieux mur en pierre. Les enfants s’approchèrent, fascinés. « C’est magnifique ! Mais… pourquoi peindre ici, sur un vieux mur ? » demanda Max. L’artiste, un homme souriant nommé Steek, posa son pinceau et répondit : « Parce que même les endroits oubliés méritent un peu de beauté.
Regardez cette fleur. Elle était seule ici, mais avec un peu d’imagination, j’ai créé un champ entier. » Lisa observa la fresque de plus près.
Des hibiscus, des orchidées, des oiseaux multicolores… Elle semblait prendre vie sous leurs yeux. « Tu veux dire que l’imagination est un super-pouvoir ? » demanda-t-elle. Steek acquiesça. « Exactement. Avec l’imagination, tu peux transformer le banal en extraordinaire. Et quand tu partages tes créations, tu touches le cœur des autres. » Max se tourna vers Lisa. « Et si on imaginait que chaque personne avait un super-pouvoir ? On pourrait leur montrer à quel point ils sont spéciaux. »
Lisa sourit. « Bonne idée, Max. Mais d’abord, on doit continuer notre quête. »
Tomber pour mieux se relever – Jour 8
Max et Lisa arrivèrent à la plage de la Grande-Anse, où les vagues s’écrasaient en rouleaux majestueux.
Sur le sable, un groupe de surfeurs riait en s’élançant à tour de rôle dans l’eau. « Regarde comme ils glissent sur les vagues ! » s’exclama Max, émerveillé.
L’un des surfeurs, un adolescent nommé Kevin, leur fit signe. « Vous voulez essayer ? » demanda-t-il. Max hésita, mais Lisa accepta avec enthousiasme. Kevin leur donna chacun une planche et leur montra les bases.
Les premières tentatives furent… catastrophiques. Max et Lisa tombaient sans arrêt, avalant des gorgées d’eau salée et revenant trempés sur le sable. « Je n’y arriverai jamais, » grogna Max en s’asseyant, frustré. Kevin s’approcha, un sourire encourageant sur le visage. « Tu sais, personne ne sait surfer du premier coup. C’est en tombant qu’on apprend. La persévérance, c’est ça le vrai super-pouvoir. Tu tombes, tu te relèves, et un jour, tu réussis. Allez, essaie encore. » Max inspira profondément et retourna dans l’eau. Cette fois, il se concentra davantage. Et même s’il tomba encore, il sentit une petite amélioration. « Tu vois ? » dit Kevin. « Chaque chute te rapproche un peu plus de ton objectif. » En repartant, Max souriait. « La persévérance, c’est dur, mais ça marche vraiment. » Lisa acquiesça. « Oui, et c’est un super-pouvoir qu’on peut utiliser tous les jours. »
Titre : Se mettre à la place de l’autre – Jour 9
Ce soir-là, les enfants se retrouvèrent près d’un feu de camp, entourés d’un petit groupe. Un conteur nommé Benzo était là, sa voix grave captivant tout le monde. « Approchez, approchez, » dit-il en tapotant un tambour posé sur ses genoux. « Je vais vous raconter l’histoire de Zimakio, le petit colibri qui ne comprenait pas les crocodiles. » Max et Lisa s’assirent, intrigués. Benzo commença : « Zimakio, un colibri curieux, se moquait toujours des crocodiles.
“Ils sont lents ! Ils n’ont pas de plumes colorées comme moi !” disait-il. Mais un jour, alors qu’une tempête approchait, Zimakio fut emporté par le vent et tomba dans la rivière. Les crocodiles le sauvèrent et lui dirent : “
Nous ne sommes peut-être pas rapides, mais nous sommes forts et solidaires.” Zimakio comprit alors qu’il n’avait jamais pris le temps de voir le monde à travers les yeux des crocodiles. Et il ne se moqua plus jamais. » Quand Benzo termina, il regarda les enfants. « L’empathie, c’est un super-pouvoir. Elle te permet de te mettre à la place de l’autre, de comprendre ses émotions et son monde. Avec ça, on peut éviter bien des disputes et créer des liens plus forts. » Sur le chemin du retour, Lisa murmura : « J’aimerais voir les choses comme Zimakio l’a appris… Et si on écoutait davantage les autres ? » Max hocha la tête. Oui. L’empathie pourrait vraiment changer le monde.
Titre : Un fruit pour tous -Jour 10
En explorant un nouveau sentier, Max et Lisa découvrirent un immense manguier chargé de fruits mûrs. L’odeur sucrée des mangues remplissait l’air, et les enfants ne purent résister à l’envie d’en ramasser quelques-unes.
Ils s’assirent sous l’arbre pour les déguster, le jus coulant sur leurs doigts. C’est alors qu’ils aperçurent un groupe d’enfants qui passait sur le chemin, regardant les mangues avec envie.
Max se tourna vers Lisa. « Tu crois qu’on devrait partager ? »
Lisa hocha la tête sans hésiter. « Bien sûr ! Il y en a tellement, on ne pourra jamais tout manger tout seuls. »
Ils appelèrent les enfants et leur tendirent des mangues bien juteuses. Les sourires qui illuminèrent les visages des nouveaux venus réchauffèrent leur cœur.
L’un des enfants, une petite fille prénommée Anaïs, leur dit : « Vous êtes gentils. Maman dit toujours que partager, c’est comme multiplier : ça rend tout le monde heureux. »
En marchant plus tard dans l’après-midi, Lisa réfléchit à ce que disait Anaïs. « Le partage, c’est vraiment un super-pouvoir, tu ne crois pas ? »
Max sourit. « Oui. Quand on partage, on n’a pas moins, on a juste plus de bonheur. »
Ensemble, on est plus forts -Jour 11
Max et Lisa arrivèrent à la cascade aux Écrevisses, un lieu magique où l’eau tombait dans une petite piscine naturelle. Des groupes de visiteurs s’y baignaient, riant et jouant dans l’eau fraîche.
Au bord de l’eau, ils aperçurent un homme qui essayait de grimper sur un gros rocher glissant pour prendre une photo, mais il n’y arrivait pas. Voyant sa détresse, Lisa s’approcha :
« Vous avez besoin d’aide ? »
L’homme sourit, un peu gêné. « Je veux juste atteindre le sommet pour avoir une vue magnifique, mais c’est trop difficile seul. »
Sans hésiter, Max et Lisa lui tendirent la main. Ensemble, ils trouvèrent un moyen de grimper. L’homme, ravi, leur montra ensuite sa photo : la cascade semblait danser sous la lumière du soleil, entourée d’un arc-en-ciel.
« Merci, » dit-il. « Je n’aurais jamais réussi sans vous. Vous savez, la solidarité, c’est comme une chaîne : chaque maillon compte. Quand on s’entraide, on peut déplacer des montagnes. »
En repartant, Lisa murmura : « Je crois qu’il a raison. La solidarité est un super-pouvoir qui rend tout possible. »
Max hocha la tête. « Et c’est un pouvoir qu’on peut utiliser tous les jours. »
Jour 12 : Attrape-moi si tu peux
Max et Lisa s’étaient aventurés près de la mangrove, un endroit calme où l’eau rencontrait les racines des palétuviers. Là-bas, ils virent un groupe de crabes qui semblaient jouer à cache-cache, leurs carapaces brillantes disparaissant et réapparaissant dans la boue.
« Regarde celui-là ! » s’écria Max en pointant un gros crabe qui semblait danser sur ses pinces.
« Je parie qu’on peut l’attraper, » dit Lisa avec enthousiasme.
Ils s’élancèrent, mais les crabes étaient bien plus rapides qu’ils ne l’avaient imaginé. Chaque fois qu’ils pensaient en attraper un, le crabe disparaissait en un éclair, laissant une petite éclaboussure derrière lui.
Max, couvert de boue jusqu’aux genoux, grogna : « Ces crabes sont des ninjas, ou quoi ? »
Lisa éclata de rire. « On dirait qu’ils se moquent de nous. Regarde celui-là, on dirait qu’il nous tire la langue ! »
Après de nombreux essais infructueux, ils décidèrent de s’asseoir et d’observer les crabes tranquillement. C’est alors qu’un petit crabe curieux s’approcha d’eux, comme pour dire bonjour.
Lisa murmura : « Tu sais, peut-être que la patience est la clé. Parfois, il faut juste attendre le bon moment. »
Ils repartirent, un peu boueux, mais convaincus que la patience, bien qu’un peu difficile, était un super-pouvoir qui valait la peine d’être appris.
Jour 13 : Attention aux éclaboussures !
Sous le soleil de midi, Max et Lisa décidèrent de visiter une section où une fête battait son plein. Il y avait de la musique, des stands de nourriture et… une rivière où les enfants jouaient à se lancer de l’eau. À peine eurent-ils mis les pieds dans l’eau que… SPLASH ! Une énorme éclaboussure les trempa de la tête aux pieds.
« Hé ! Qui a fait ça ? » s’écria Max, essuyant l’eau qui coulait sur son visage.
Un garçon au grand sourire, tenant un seau, leur fit signe depuis l’autre côté de la rivière. « Bienvenue dans la bataille d’eau ! Vous êtes prêts ? »
Lisa ne perdit pas une seconde. Elle remplit ses mains d’eau et visa directement le garçon. Max, lui, trouva une petite calebasse qu’il utilisa comme bol pour riposter. Les éclats de rire fusèrent de toutes parts, et bientôt, toute la rivière devint le théâtre d’une bataille hilarante où tout le monde était éclaboussé.
À un moment, Max, essoufflé, lança : « Je déclare forfait ! C’est impossible de rester sec ici ! »
Lisa répondit en riant : « Mais c’est ça, le but ! Regarde tout le monde, Max. Tout le monde est heureux, même mouillé ! »
En repartant, les vêtements encore humides et les cheveux dégoulinants, Max dit : « Tu sais quoi ? La joie, c’est vraiment contagieux. C’est un super-pouvoir qu’on devrait partager tout le temps. »
Lisa sourit. « Et en plus, c’est le plus simple à utiliser. Il suffit de rire ! »
Jour 14 : Même pas peur… enfin presque
Ce jour-là, Max et Lisa décidèrent d’explorer une grotte à côté de la plage de Bouillante. À l’entrée, un panneau avertissait : « Entrez si vous osez ! »
Max fronça les sourcils. « Ça doit être une blague, non ? »
Lisa, plus téméraire, attrapa une lampe torche. « Viens, Max. C’est une aventure ! »
À peine avaient-ils franchi l’entrée que la lumière du jour disparut, remplacée par une obscurité totale. Max agrippa le sac de Lisa. « Euh, t’es sûre que c’est une bonne idée ? »
« T’inquiète. Regarde, il y a des chauves-souris au plafond. Elles dorment ! »
« Des chauves-souris ?! » Max se figea. « Et si elles nous attaquent ? Ou pire, et si elles sont vampires ?! »
Lisa éclata de rire. « Arrête de regarder trop de films ! Elles n’en ont rien à faire de nous. »
Alors qu’ils avançaient, ils entendirent un bruit sourd, comme un souffle. Max retint son souffle. « C’était quoi, ça ? »
Lisa regarda autour. « Peut-être… un dragon ! » plaisanta-t-elle.
Finalement, ils arrivèrent dans une grande salle où la lumière de la lampe révéla des pierres brillantes comme des étoiles. Émerveillés, ils oublièrent leurs peurs.
« Tu vois, Max ? Le courage, ce n’est pas de ne jamais avoir peur, c’est d’avancer quand même, même si on a peur. Et regarde où ça nous a menés ! »
Max hocha la tête, admirant les reflets lumineux. « Bon, d’accord. Mais je te préviens, si je croise un dragon, je te laisse gérer. »
Jour 15 Merci pour la cassave !
Max et Lisa faisaient une randonnée dans les sentiers de Marie-Galante quand ils croisèrent une agricultrice accompagnée d’une petite chèvre toute blanche.
« Bonjour, les enfants ! Vous voulez toucher ma chèvre ? » proposa-t-elle avec un sourire.
Max et Lisa, affamés après leur marche, acceptèrent avec enthousiasme. L’agricultrice leur tendit des morceaux de cassave qu’ils savourèrent avec plaisir.
« C’est délicieux ! » s’exclama Lisa. « Comment tu fais ? »
L’agricultrice désigna la petite chèvre. « C’est grâce à elle et à ses sœurs. Elles m’aident à fertiliser mes champs. Sans elles, pas de manioc ! »
Max, intrigué, voulut caresser la chèvre. Mais celle-ci, trop curieuse, en profita pour fouiller dans son sac à dos et s’enfuir avec un paquet de biscuits.
« Hé ! Reviens, voleuse ! » cria Max, poursuivant la chèvre dans les champs.
Après une course hilarante, il réussit enfin à récupérer son sac. Essoufflé, il déclara : « Je crois que je préfère dire merci que courir après elle ! »
L’agricultrice rit et ajouta : « La gratitude, c’est comme ma cassave : ça fait du bien à tout le monde. Apprenez à remercier, même pour les petites choses. »
En repartant, Lisa dit : « C’est vrai, on oublie parfois de dire merci pour tout ce qu’on a. »
Max ajouta, en lançant un regard vers la chèvre : « Et merci de ne pas m’avoir mangé mes biscuits ! »
Titre : Chut, laisse parler les plumes – Jour 16
En explorant une forêt proche des Chutes du Carbet, Max et Lisa tombèrent sur un endroit où le chant des oiseaux résonnait comme une véritable symphonie. Intrigués, ils s’assirent sur un tronc pour écouter.
« C’est incroyable ! On dirait qu’ils se parlent, » murmura Lisa.
Max fit un geste pour lui demander de se taire. « Écoute, celui-là dit sûrement : “C’est mon arbre, pas touche !” Et l’autre lui répond : “Même pas vrai, j’étais là avant toi !” »
Lisa pouffa de rire. « Peut-être qu’ils parlent de la météo. Tu sais, genre : “Attention, une grosse pluie arrive, préparez vos nids !” »
Alors qu’ils continuaient à écouter, un vieil homme apparut derrière eux, un sourire bienveillant sur le visage. « Vous aimez les oiseaux, hein ? » demanda-t-il doucement.
« Oui, » répondit Max. « On essaie de deviner ce qu’ils disent. »
L’homme hocha la tête. « C’est bien. Vous savez, écouter, c’est un art. On apprend beaucoup en se taisant et en laissant les autres s’exprimer. Même les oiseaux ont des choses à dire. »
Lisa réfléchit un moment. « C’est vrai, on parle souvent, mais on écoute si peu. C’est peut-être un super-pouvoir qu’on devrait utiliser plus souvent. »
Max acquiesça. « Oui, et puis c’est moins fatigant que de courir après une chèvre ! »
Jour 17 : Quand l’imagination s’envole
Ce jour-là, Max et Lisa arrivèrent sur une plage où des dizaines de cerfs-volants colorés dansaient dans le ciel. C’était un concours de cerfs-volants, et tout le monde semblait rivaliser d’ingéniosité.
Un garçon, avec des lunettes qui glissaient sur son nez, s’approcha d’eux. « Salut, je suis Jules. Vous voulez essayer de fabriquer un cerf-volant ? »
Lisa sauta sur l’occasion. « Oh oui ! Mais… on n’a rien apporté. »
Jules sortit un sac plein de matériel : des bouts de bois, des sacs plastiques colorés, des ficelles, et même des plumes. « Pas de problème. L’idée, c’est d’utiliser ce qu’on a. Soyez créatifs ! »
Lisa fabriqua un cerf-volant en forme de papillon avec des ailes multicolores. Max, lui, opta pour… un cerf-volant en forme de poisson avec des yeux énormes et une bouche qui semblait sourire.
Quand ils firent voler leurs créations, tout le monde les regarda. « Un poisson dans le ciel ? Trop drôle ! » lança quelqu’un.
Max rit. « Eh bien, les poissons volants existent, non ? Pourquoi pas le mien ? »
Jules les félicita. « Vous avez compris. La créativité, c’est transformer quelque chose de simple en quelque chose d’unique. C’est un super-pouvoir qui n’a pas de limites. »
En repartant, Lisa déclara : « C’était génial. On devrait toujours laisser notre imagination s’exprimer comme ça. »
Max ajouta, en regardant son poisson voler une dernière fois : « Et la prochaine fois, je ferai un crabe volant. Qui sait ? »
Titre : À deux, c’est mieux – Jour 18
Max et Lisa marchaient sur une plage bordée de cocotiers. Max, en regardant en l’air, repéra un coco accrochée à une branche.
« Regarde ça ! Je parie que je peux la faire tomber. »
Il ramassa une pierre et tenta de viser, mais la pierre atterrit lamentablement dans le sable. Lisa éclata de rire.
« C’est ça ton super-pouvoir, Max ? Viser à côté ? »
Max, vexé, essaya à nouveau, sans succès. Lisa, toujours moqueuse, décida de l’aider. « Attends, si tu fais un peu la courte échelle, je peux grimper et l’attraper. »
À deux, ils réussirent à récupérer le coco. Mais au moment où Lisa le décrochait, la noix de coco tomba… sur la tête de Max. Poc !
« Aïe ! » cria Max, en se frottant la tête. Lisa ne put s’empêcher de rire.
« Tu vois, même les noix de coco demandent du travail d’équipe. »
Plus tard, alors qu’ils savouraient l’eau de coco fraîche, Max déclara : « Tu as raison. L’entraide, c’est vraiment un super-pouvoir. Mais la prochaine fois, tu feras l’échelle, et moi je grimpe. »
Titre : Ne jamais abandonner – Jour 19
Lors d’un festival dans une commune, Max et Lisa participèrent à un atelier de jonglage. Un animateur leur donna un cerceau chacun, en leur montrant comment les faire tourner autour de leur taille.
Lisa s’en sortit dès le premier essai. Le cerceau tournait élégamment autour d’elle, et elle semblait danser en même temps.
« Regarde-moi, Max ! C’est facile ! »
Max, de son côté, n’avait pas la même chance. Dès qu’il lançait le cerceau, celui-ci tombait directement à ses pieds. « C’est cassé, ton truc ! » grogna-t-il.
L’animateur rit. « Il faut de la persévérance, jeune homme. Essaie encore. »
Max s’acharna, essayant des dizaines de fois. À chaque échec, Lisa essayait de l’encourager : « Tu y es presque, Max ! Allez, un dernier coup ! »
Finalement, après beaucoup de tentatives et un cerceau lancé un peu trop violemment (qui atterrit sur un chien qui passait par là), Max réussit ! Le cerceau tournait autour de sa taille, et il cria de joie : « Regardez ! Je suis un champion ! »
L’animateur sourit. « Tu vois, la persévérance, c’est ça : ne jamais abandonner, même quand on a envie de tout lâcher. »
Max hocha la tête. « C’est vrai. Mais honnêtement, Lisa, je suis prêt à utiliser ce super-pouvoir pour autre chose. Jongler, c’est fatiguant. »
Jour 20 : Un sourire peut tout changer
Ce matin-là, Max et Lisa se promenaient, lorsqu’ils tombèrent sur un vieux vélo posé contre un arbre. Une pancarte était accrochée dessus : « Roulez, souriez, partagez. »
Lisa le regarda, intriguée. « C’est quoi ce vélo ? Un vélo magique ? »
Max haussa les épaules. « Un vélo, c’est un vélo. Mais… si personne ne le veut, on peut toujours essayer ! »
Ils montèrent dessus à tour de rôle. Le vélo était vieux, mais chaque fois qu’ils pédalaient, ils ressentaient une drôle de sensation : une légèreté dans le cœur, comme si le monde devenait plus lumineux autour d’eux.
Sur leur chemin, ils croisèrent une femme qui portait des sacs très lourds. Max s’arrêta et lui proposa de l’aider, en accrochant ses sacs au guidon. La femme, émue, leur sourit avec reconnaissance.
Un peu plus loin, ils virent un garçon triste, assis seul. Lisa lui tendit le vélo. « Tiens, essaye. C’est un vélo spécial : il fait sourire tout le monde. » Le garçon, hésitant, pédala quelques mètres… et éclata de rire.
Max observa, perplexe. « Ce vélo a vraiment quelque chose de magique, non ? »
Lisa répondit : « Ce n’est pas le vélo, Max. C’est ce qu’on fait avec. Être gentil, aider les autres, ça rend tout le monde heureux. C’est ça, la vraie magie. »
Max hocha la tête. « Et ça marche même sans vélo. Je vais m’en souvenir. »
Jour 21 : Les chemins difficiles mènent loin
Max et Lisa étaient en randonnée dans un lieu mystérieux, un lieu spectaculaire mais escarpé. Le chemin qu’ils empruntaient était jonché de petits galets glissants. Lisa avançait avec assurance, tandis que Max trébuchait sans arrêt.
« Ces galets m’en veulent, c’est sûr ! » grommela Max après une énième chute.
Lisa, grimpant un peu plus haut, lui lança : « Allez, Max, regarde la vue ! C’est magnifique, non ? »
Max, frustré, s’assit sur une pierre. « Franchement, je vais attendre ici. Ces galets m’ont battu. »
C’est alors qu’un couple de randonneurs âgés les rattrapa. La femme, en voyant Max, s’arrêta et lui dit : « Tu sais, jeune homme, ce chemin n’a rien de facile. Mais chaque pas que tu fais, même en tombant, te rapproche du sommet. Et là-haut, ça vaut vraiment le coup. »
Encouragé, Max se releva. Cette fois, il avançait plus prudemment, en s’appuyant sur les rochers et en choisissant mieux ses appuis. Lisa l’attendait au sommet, les bras écartés.
Quand Max arriva enfin, essoufflé mais fier, il découvrit un panorama à couper le souffle : l’océan infini, les falaises majestueuses, et un arc-en-ciel au loin.
« Waouh, » murmura Max. « Je comprends maintenant. Si j’avais abandonné, je n’aurais jamais vu ça. »
La femme lui fit un clin d’œil. « La résilience, c’est ça : avancer, même quand le chemin est dur. Parce que les plus belles choses se méritent. »
En descendant, Max lança à Lisa : « La prochaine fois, rappelle-moi que j’ai un super-pouvoir : celui de continuer, quoi qu’il arrive. »
Lisa sourit. « D’accord. Et moi, je te rappellerai que ce super-pouvoir vient avec un bonus : des vues incroyables. »
Jour 22 : Titre Des rires à partager
C’était un jour de marché en Guadeloupe, et les étals regorgeaient de couleurs et d’odeurs. Max et Lisa se promenaient entre les vendeurs, émerveillés par les fruits, les épices, et les tissus aux motifs éclatants.
« Max, regarde ! Ces mangues sont énormes ! » s’exclama Lisa en montrant un stand.
Max, attiré par une pyramide de noix de coco, répondit : « Et ces noix, elles sont magiques ou quoi ? »
Le vendeur, un homme à la moustache généreuse, les entendit et éclata de rire. « Magiques ? Pas vraiment. Mais si tu veux un peu de magie, regarde ça. »
Il sortit un tambour et commença à jouer un rythme entraînant. Petit à petit, les clients du marché se mirent à taper dans leurs mains, puis à danser. Une vieille dame fit même quelques pas de gwoka, sous les encouragements des enfants.
Max et Lisa furent entraînés dans cette ambiance festive. Lisa essayait de danser, mais ses mouvements maladroits faisaient rire tout le monde, elle la première. Max, quant à lui, battait le rythme avec une patate douce qu’il avait trouvée sur un stand.
Quand la musique s’arrêta, tout le monde applaudit. Le vendeur leur sourit. « Vous voyez ? La joie, c’est un pouvoir qu’on peut partager. Même une simple chanson peut illuminer une journée. »
En repartant, Lisa déclara : « C’est vrai, être heureux, ça se transmet. Je crois que c’est mon super-pouvoir préféré. »
Jour 23 : Sous l’arc-en-ciel
Ce jour-là, un orage surprit Max et Lisa alors qu’ils traversaient une petite route de campagne. La pluie tombait si fort qu’ils coururent se réfugier sous un carbet. Là, ils rencontrèrent une femme et son fils qui tentaient aussi d’échapper à l’averse.
« On est trempés ! » dit Max en secouant ses cheveux, éclaboussant tout le monde.
Lisa grogna. « Max, arrête de jouer au sprinkler humain ! »
La femme éclata de rire et ouvrit un grand sac. « Vous voulez un chocolat chaud ? Ça aide à attendre que la pluie passe. »
Pendant qu’ils partageaient cette boisson réconfortante, le fils de la femme leur raconta une légende. « Ma grand-mère dit que sous la pluie, si on reste ensemble, on trouve un trésor. Pas un trésor en or, mais un trésor du cœur. »
Lorsque la pluie cessa, un arc-en-ciel éclatant apparut. Max et Lisa levèrent les yeux.
« C’est vrai, » dit Lisa. « Être ensemble, s’entraider, c’est ça le trésor. On n’a pas besoin de plus. »
Max ajouta en montrant une flaque d’eau : « Et puis regarde, dans cette flaque, j’ai trouvé mon reflet. Ça vaut de l’or ! »
Tout le monde éclata de rire, et ils continuèrent leur chemin, le cœur léger.
Jour 24 : Le plus beau cadeau
C’était la veille de Noël, et Max et Lisa avaient rassemblé tous leurs souvenirs des jours passés. Leurs découvertes des super-pouvoirs – le courage, la créativité, l’amour, la joie, et tant d’autres – formaient un trésor précieux. Mais il manquait encore une pièce au puzzle. Cette nuit-là, ils décidèrent de grimper jusqu’à la Soufrière pour chercher un dernier indice. Avec leurs lampes torches, ils gravirent le chemin rocailleux, guidés par une étrange lumière dans le ciel.
« C’est quoi, ça ? Une étoile filante ? » demanda Max. Lisa secoua la tête. « Non, c’est plus brillant. Peut-être que c’est… une étoile de Noël ! » En atteignant le sommet, ils virent une étoile scintillante posée sur le sol, comme si elle les attendait. Quand ils s’approchèrent, elle s’éleva doucement dans les airs et parla d’une voix douce : « Vous avez parcouru un chemin extraordinaire. Vous avez découvert les pouvoirs que chaque être humain possède déjà en lui. Mais il y a une dernière chose à comprendre. » Lisa, fascinée, demanda : « C’est quoi ? Dis-nous ! » L’étoile répondit : « Ces pouvoirs ne brillent que si vous les partagez. Ensemble, vous pouvez illuminer le monde. »
Max réfléchit. « Comme le courage qui est plus fort quand on est plusieurs ? Ou la joie qui se multiplie quand on la donne ? » « Exactement, » confirma l’étoile. « Le véritable cadeau de Noël, c’est de se rappeler que l’amour, la solidarité, et l’entraide sont faits pour être partagés. » L’étoile se mit à briller de plus en plus fort, illuminant toute la Guadeloupe en un instant. Les villages, les plages, les montagnes – tout semblait baigné dans une lumière douce et bienveillante. En redescendant, Max et Lisa croisèrent des gens qui riaient, s’entraidaient, partageaient des repas et des cadeaux. Tout le monde semblait plus proche, plus heureux. Lisa sourit. « C’est vrai, Max. Les super-pouvoirs qu’on cherchait, ils étaient là depuis le début. Ils sont dans chaque sourire, chaque geste, chaque moment où on choisit d’être meilleur. » Max hocha la tête. « Et le plus génial, c’est qu’on peut les utiliser toute l’année, pas juste à Noël. »